mardi 31 mai 2016

Roquebrune

Un aujourd'hui comme celui d'hier et celui d'avant-hier mais sans regrets ni remords. On y prend goût !

Demain, on se secoue le palmier et on va visiter le Vieux Roquebrune.

Tchin !  Tchin !

lundi 30 mai 2016

Roquebrune

On attend la vague ...
Miss Météo avait vu juste. Contrairement à certaines régions de la France qui ont été inondées par des pluies diluviennes, la Côte d’Azur a été caressée par un soleil généreux et un bon vent  chaud venant du large. 

Arrivée de la vaguelette !
Trop beau pour quitter notre perchoir. Journée de voyeurisme : cours de voile à de très jeunes enfants sur de mini-voiliers, trimarans gonflant leurs voiles au large, planchistes à voile filant à vive allure sautant d’une vague à l’autre, planchistes équilibristes tentant de surfer sur des vaguelettes, minuscule kayak perdu au milieu des vagues, immense bateau-croisière se dirigeant vers Monaco, retour des humains-écrevisses venant se faire dorer la couenne sur les plages de galets… Une journée-spectacle un verre de rosée frais à la main.

Finalement, vers 15 h, on descend sur la Promenade Robert Schumann, on marche péniblement sur les galets et on se rend à l’Office du tourisme. Renseignements sur la région immédiate, cartes, horaire de l’autobus qui nous conduira à Monaco, repérage de quelques marchés d’alimentation dans les rues avoisinantes et horaire DU marché fermier.


Retour au bercail, sieste, lecture. Serions-nous en train de devenir des touristes sédentaires plutôt que des touristes explorateurs que nous sommes généralement ? Ça m’étonnerait mais …

dimanche 29 mai 2016

Roquebrune

Pas de kini aujourd'hui !
Pluie la nuit dernière. Pluie intermittente jusqu’à environ 16 h. Entre 16° et 21 °C. Pas de monokini, pas de bikini, aucun kini à l’horizon. Seul aspect intéressant aujourd’hui, la mer est toujours aussi belle à contempler pour nous qui ne la contemplons pas souvent.

Demain, retour du soleil. Promesse de Miss Météo.

samedi 28 mai 2016

Roquebrune-Cap-Martin

Il faisait beau à Lyon lorsque nous sommes partis. Il a fait beau tout au long des 502 kilomètres de notre parcours sur la A7. À défaut de filer sur la mythique Nationale 7, nous avons chanté quelques extraits de Trenet : 
Sur la A 7
On chante, on fête
Les oliviers sont bleus ma p’tit', Lisette
L’amour joyeux est là qui fait risette
On est heureux Nationale 7 (sur la A 7 ?)

Il faisait beau et très chaud à Roquebrune-Cap-Martin lorsque nous sommes arrivés après 6 heures de route ... avec trois arrêts, bien sûr. Ça fait du bien au coeur, au corps et à l’âme.

De la terrasse de face
Nous avions bien hâte de voir où nous habiterons jusqu’au 27 juin. L’appartement n’est pas luxueux comme celui de Lyon ni aussi grand et confortable que celui de Coucy mais ses 72 mètres carrés nous suffisent amplement. C’est en levant les volets que nous sommes tombés en pâmoison. Quel spectacle ! Notre terrasse est à 20 m de la mer Méditerranée. Bien sûr, c’est un peu bruyant sur la Promenade Robert Schumann en ce samedi soir,
De la terrasse à gauche
particulièrement à cause des motos, surtout celles à petites cylindrées montées par des ados aux hormones surexcitées, exaspérées, désespérées. On espère que lundi, ils seront de retour à l’école.


Rédaction du blogue
À peine installés que nous allons faire provision de victuailles pour quelques jours. Demain, repos total et sûrement trempette dans la Méditerranée. En jetant un coup d’oeil sur la plage du haut de notre terrasse, Gisèle m’a fait remarquer que le monokini semblait populaire chez les jeunes filles. Je n’avais pas remarqué !!!

vendredi 27 mai 2016

Lyon ... fin

Invitation
Température estivale. On aurait aimé en profiter davantage mais enfin …

Journée consacrée à farnienter, à refaire les valises, à donner un petit coup balai, à effacer nos traces en quelque sorte.

Après notre souper, comme on dit au Québec ou notre dîner comme on dit ici, nous avons marché dans les rues du quartier et nous nous sommes rendus à la Fêtes des voisins, Place des Célestins, rue Mercière et rues environnantes. Nous sommes arrivés trop tôt ou trop tard ou les voisins ne se fréquentent pas tellement ou nous
Rue Mercière
n’avons pas atterri au bon endroit, toujours est-il que les clients attablés aux restaurants de la rue Mercière et rues avoisinantes ressemblaient en tout point à ceux de la rue des Marronniers qui longe notre appartement. Peut-être qu'à la Place des Célestins ... on était si près ...


Nous sommes revenus tout même enchantés de notre ballade de fin de soirée légèrement vêtus … enfin.

Demain, plein sud vers la Côte-d'Azur, 503 km d'après ViaMichelin.

jeudi 26 mai 2016

Lyon

En matinée, je suis parti pour faire le plein d’essence en vue de notre voyage vers la Côte-d’Azur, samedi. Grâce à mon fidèle GPS, j’ai trouvé une station service à 900 m de l’appartement. Il a fallu près d’une demie-heure pour franchir cette distance tant la circulation était lourde. Station fermée, plus d’essence, pas de ravitaillement. Au prochain feu à gauche et au cinquième feu, à droite, me dit le pompiste, il en reste sûrement là-bas. Il en restait et tout Lyon devait le savoir puisque les files d’attente étaient longues à chaque pompe. Après avoir payé, en arrivant à l’auto, je suis abordé par un jeune individu à la mine inquiétante qui me dit Je veux de l’argent pour mettre de l’essence dans mon auto garée plus loin. Je ne peux pas rejoindre ma femme au travail et j’ai oublié mon argent à la maison. Il me parlait à quelques centimètres du nez. Je lui ai demandé de reculer car j’avais besoin d’air et j’ai ouvert la portière de l’auto. Il faut s’aider quand on a un problème qu’il me crie en me poussant à l’intérieur de l’auto. Puis il est disparu sans même me dire Salam Alaykum.
Remis de mon émotion passagère, je rejoins Gigi et nous allons dîner dans un bistrot recommandé par Hélène et Marc, hier soir. Il s’agit du restaurant L’Acteur, petit restaurant bouchon d’environ 20 places toutes occupées presqu’exclusivement par des gens du quartier au moment de notre passage. Nous avons été accueillis simplement et chaleureusement. Un foie de veau sauce framboisine et un onglet de boeuf aux échalotes ont ravi nos papilles gustatives. Une tarte Tatin a couronné le tout. 

Du bistrot L’Acteur, voisin du Théâtre de Lyon, nous avons traversé la
Théâtre de Lyon
Sâone, avons grimpé la colline en funiculaire et sommes allés visiter le Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière. Ce musée retrace l’histoire de Lyon depuis la fin de la Préhistoire jusqu’au VIIe siècle. Présentation originale et pièces très intéressantes.

Neptune
De retour à la maison, l’escouade anti-émeute était présente pour contrôler une autre grande manifestation Place Bellecour. À quelques mètres du contingent de policiers, en sécurité, j’en profite pour retirer 300 € du distributeur de billets. L’atmosphère est fébrile, autour de nous, on procède à l’arrestation d’un manifestant, j’insère la carte, je compose le NIP et un message me demande de retirer ma carte. Je retire la carte et me dirige vers un autre guichet croyant que le premier avait refusé la transaction. Gisèle, restée près du premier guichet, observe les manoeuvres des policiers. Un bip attire son attention et, se retournant, elle aperçoit l’argent laissé dans le distributeur… Pas une bonne journée, on rentre au plus vite.

Il y a quelques minutes,  la foule ne se dispersant pas assez vite, les policiers sont intervenus massivement sur la Place. Maintenant, tout est calme à l’extérieur et je vais essayer de retrouver le mien à l’intérieur.

mercredi 25 mai 2016

Pérouges

Pérouges
Pour notre dernière excursion à l’extérieur de Lyon, nous avions réservé Pérouges, la merveilleuse Cité médiévale. Et nous n’avons pas été déçus.

Nous emprunterons, encore une fois, les mots du guide Michelin Lyon, Drôme, Ardèche pour décrire sommairement cette belle ville : Couronnant une colline, protégé par ses remparts, ce véritable joyau d’architecture médiévale se découvre au fil de ses rues tortueuses bordées de vieilles maisons

Auberge du Coq
Ses ruelles pavées, son vieux puits, son pressoir à écureuil équipé d’une roue verticale que deux hommes faisaient tourner en faisant l’écureuil, son église-forteresse, ses maisons pittoresques, ses boutiques, tout nous transporte en plein Moyen-Âge.

Et comme nous le conseillait si justement notre ami Lecteur français dans un de ses commentaires, il faut des chaussures solides pour marcher dans les rues pavées de galets qui proviennent de la rivière d'Ain, ces rues à double pente vers le centre pour l’écoulement des eaux. Au Moyen-Âge (et aujourd’hui encore), les toits débordaient très largement les maisons et abritaient le haut du pavé réservé aux personnes importantes de la cité. Les gens du commun rencontrant ces notables devaient se diriger vers le centre de la rue non-protégée et souvent insalubre. Les riches et célèbres tenaient donc «le haut du pavé».

Tilleul planté en 1792
Nous avons choisi l’Auberge du Coq pour notre dîner, excellent restaurant au personnel très accueillant. Nous avons mangé deux entrées : Pierre, une cassolette d’escargots à la crème et Gisèle, un duo Pérozard (gâteau de foies blonds et quenelle de brochet à la crème d’écrevisses). Le tout accompagné d’un verre de chardonnay du Bugey, un vin local. Nous avons raffolé de ces deux entrées typiquement régionales. Il a fallu marcher un certain temps dans les rues pentues pour digérer ces mets très riches en crème.

Retour par la A42. L’auto ne quittera le parking que samedi matin pour «descendre» vers le sud à Roquebrune-Cap-Martin. Demain, découverte d’un nouveau quartier de Lyon, vendredi, préparatifs du départ.

Vers 19 h, nous avons eu le plaisir de recevoir Hélène et Marc Freichet, les proprios de l’appartement. Une rencontre intéressante, enrichissante et pleine d’humour qui nous a permis de connaître ce couple de chaleureux Lyonnais. Nous avons échangé sur les voyages, sur la France et les Français, sur le travail, etc. Ils nous ont suggéré quelques restaurants que nous irons découvrir demain et vendredi. Une belle rencontre avec de belles personnes, comme on dit chez nous.

Pour visiter Lyon, nous recommandons fortement la location de cet appartement.


mardi 24 mai 2016

Lyon

À La casa Nobile
Journée cocon. 

Rien à raconter de trépidant sinon que nous sommes allés dîner (ou souper, comme on dit chez nous) à La Casa Nobile, un petit restaurant italien fort sympa. Penne con polpette alla siciliana, pizza Diavolo picante e vino rosso siciliano Nero d’Avola

Chef dynamique et voisine ...
Un chef dynamique. Une voisine mignonne et son copain tout aussi mignon mais malheureusement hors photo.

Retour par la Place Antonin Poncet.






Place Antonin Poncet

lundi 23 mai 2016

Monts du Lyonnais


Autant hier on croyait l’été enfin arrivé, autant ce matin on se croyait déjà en automne. Nuageux, froid, averses, les chandails à manches courtes sont retournés dans le tiroir !

En fin de matinée, on décide d’aller faire une excursion dans la région des Monts du Lyonnais. Quelle excellente idée de Gigi. Malgré quelques ondées qui ont assombri le ciel davantage, nous avons découvert une région magnifique à quelques kilomètres de Lyon.


Le guide Michelin Lyon Drôme Ardèche décrit la région comme suit : C’est un véritable dépaysement qui attend le promeneur lyonnais à deux pas de son immense agglomération. La région regroupe un peu de plaine, mais surtout des coteaux et des monts (700-900 m). Les paysages parfois tourmentés de cette région montagneuse offrent de belles balades dans un milieu naturel encore préservé.

Notre balade nous a d’abord conduits à Beaunant où nous avons pu voir de près les vestiges des aqueducs romains qui alimentaient
Lyon en eau. La ville recevait quotidiennement 75 000 m3 d’eau de ses quatre aqueducs dont celui du Gier, long de 75 km. Sur les quatre-vingt-douze arches subsistantes de cet aqueduc, nous en avons photographiées et filmées une enfilade d’une quarantaine, dites les Arches de Chaponost. Vraiment très impressionnant. Autant par leur architecture soignée que par les connaissances hydrauliques dont elles témoignent. Les Romains utilisaient la technique du siphon pour franchir les vallées sans avoir à construire de gigantesques ponts-aqueducs.

De là, nous avons sillonné la campagne, par monts et par vaux, en passant par La Rivoire, le Col de  la Luère, Yzeron et Riverie. Un pur enchantement que ces paysages tout en douceur.

De retour, le réservoir d’essence indiquait qu’il avait soif ! Dans cette région, les stations d’essence sont rarissimes. Premier arrêt : une trop longue file d’attente d’autos. Bizarre ! On va plus loin. Et plus loin, c’est loin. Deuxième arrêt : station d’essence fermée. Bizarre ! Encore plusieurs kilomètres plus loin, longue file d’attente et prix affiché de l’essence très élevé 1,27 € par rapport au prix observé 1,09 € à Lyon ce matin. On
apprend qu’une grève empêche le ravitaillement des postes d’essence. Le réservoir est plein. On est tranquille.


On rentre satisfaits de notre randonnée.

dimanche 22 mai 2016

Lyon maussade

Foule compacte
Autant la journée d’hier a été agréable, autant la journée d’aujourd’hui a été exécrable. Grands vents, nuages opaques et averses fréquentes. Aussi bien rester à l’appartement et reposer nos corps endoloris par les longues marches de ces derniers jours.

Malgré tout, il fallait bien acheter quelques provisions de nourriture pour survivre jusqu’à demain !! Comme presque tout est fermé le dimanche, nous sommes retournés au marché du Quai  des Célestins à 600 m de la maison. Tomates coeur de boeuf, vin rosé, vin blanc directement du producteur, clémentines, saucissons, saucisses et cuisses de grenouilles. Cette activité nous intègre agréablement à la vie dominicale des Lyonnais à deux conditions : vraiment vouloir de bons et beaux produits frais et accepter de circuler péniblement dans cette foule compacte qui avance, s’arrête, change de direction, revient, repart et ne semble jamais contrariée des heurts que cela provoque naturellement. On commence à s’y habituer et même à y prendre goût !
Lyon maussade et désert


Retour à la maison juste à temps avant que le ciel nous déverse quelques litres d’eau sur la tête. Dîner, roupillon, lecture. Ça trahit notre grand âge, hélas !

samedi 21 mai 2016

Quartier de La Croix-Rousse

Opéra de Lyon
La plus belle journée depuis notre arrivée en France. Soleil abondant, brûlant (on ne s’en plaint pas), plus de 24°C. On prend le métro Place Bellecour et on descend à Hôtel de Ville. Coup d’oeil sur l’Opéra et sur l’Hôtel de ville. Quels beaux édifices !

On descend sur la rive gauche de la Saône et on se rend rue de la Marinière voir la célèbre Fresque des Lyonnais. Trente gloires locales sont peintes aux balcons sur le mur d’un édifice. Ces gloires locales sont des personnages qui sont la fierté des Lyonnais et qui en ont fait sa réputation : Bernard Pivot, Antoine de Saint-Exupéry, Paul Bocuse, l’abbé Pierre, les frères Lumière, etc.

Hôtel de ville de Lyon
Puis, on entreprend une difficile ascension de la Montée de la Grande-Côte avec un arrêt à l’Amphithéâtre des Trois Gaules construit en 19 après J.-C. Encore des centaines de marches et on atteint enfin le boulevard de la Croix-Rousse où se termine le marché du samedi matin : odeurs d’épices, de brioches, de poissons, mélange des cultures françaises, maghrébines, africaines et autres. Faune cosmopolite à souhait qui reflète bien la diversité culturelle de Lyon … et de la France actuelle.

Fresque des Lyonnais
Dîner à la Brasserie des Écoles. La bière est fraîche et rafraîchissante à souhait. Quant aux saucisses-frites et croque-monsieur-frites, on n’en conservera pas un souvenir impérissable.

On poursuit notre route dans ce quartier La Croix-Rousse, un quartier original, profondément marqué par son passé de haut-lieu de l’industrie de la soie. On tourne à droite sur la rue Ivry et on entre à la Maison des Canuts (ouvriers tisserands de la soie sur des machines à tisser) qui rend hommage à l’histoire ouvrière. En prime, cravates, carrés, foulards en vente à la boutique !

Maison des Canuts
Malgré les muscles de nos jambes, du psoas iliaque au mollet, qui réclament un retour à la maison, on se dirige à l’angle du boulevard Canuts et de la rue Denfert-Rochereau (vous n’aurez pas à chercher) et le Mur des Canuts se dresse fièrement sur la façade d’un grand édifice. Il s’agit du plus grand mur peint d’Europe : 1200 m2 en trompe-l’oeil à l’image des anciens ouvriers en soie. Ce sont de vrais Croix-Roussiens qui ont servi de modèles et qu’on vieillit à tous les dix ans. Majestueux et presqu’émouvant.


On ne peut en faire plus. Retour en métro.
Mur des Canuts

vendredi 20 mai 2016

Vienne

Barque pour transport
de marchandises
Par cette magnifique journée ensoleillée, nous nous sommes rendus à Vienne, en Isère, à quelque 30 km au sud de Lyon. 

Au cours de l’avant-midi, nous avons visité le site archéologique et le musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal. Nous sommes transportés il y a 2000 ans dans l’une des plus riches cités de la Gaule romaine. Le musée dresse un panorama complet de la vie quotidienne au cours des premiers siècles de notre ère. Plusieurs maquettes reconstituent des demeures romaines, pièce par pièce, et nous permettent de comprendre comment se déroulait la vie quotidienne de ses habitants. De nombreuses et superbes mosaïques illustrent la richesse de ces demeures. 

Latrines pouvant accueillir
40 personnes à la fois !

À l’extérieur du musée, on se promène dans les vestiges mis au jour à partir de 1967.

Après un copieux dîner au Grand Café à Vienne, nous avons marché dans le centre-ville en empruntant le parcours proposé par l’Office du tourisme. Le circuit nous permet de découvrir l’imposant temple d’Auguste et de Livie et le cloître Saint-André-le-Bas.

Temple d'Auguste  et de Livie
Retour à Lyon pénible car de nombreux bouchons retardent notre arrivée de plus d’une heure.


Vous connaissez Gaston ? Hier, c’était son anniversaire. Si vous avez oublié de lui faire signe, il est encore temps. Pas nécessaire de lui dire que c’est en lisant ces lignes aujourd’hui que la mémoire de l’évènement vous est revenue !!! 

jeudi 19 mai 2016

Manifestation et les Halles de Lyon

Avant de raconter notre journée, j’aimerais faire un retour sur l’excellente analyse de notre ami Lecteur français. Chez nous au Québec, comme en France, le même constat s’impose : à Montréal, à Québec, en Gaspésie, au Saguenay, etc., les prononciations diffèrent, chacun se moquant gentiment de l’accent des autres, convaincu que lui n’a pas d’accent. Mais, comme ici, tout ce beau monde fraternise joyeusement lorsque réuni autour d’une bonne table et d’un pot de vin ou de bière.

Quelle journée ! Temps froid, pluvieux, venteux au début de la matinée. On reste à l’appartement ou on sort ? On sort, on ne fondra pas sous la pluie et le froid, on connaît bien ça ! Mais surprise, une rumeur se fait persistante sous nos fenêtres. On ouvre et on assiste à un spectacle impressionnant. On proteste haut et fort contre une loi du travail que veut adopter le gouvernement français et que les travailleurs jugent injuste. En tant qu’étranger, on ne s’immiscera pas dans le débat mais voici ce que nous avons vu de bien près :



La manifestation terminée, on décide d’aller visiter les Halles de Lyon-Paul Bocuse à environ 1,5 km de l’appartement. Une belle marche sous un soleil radieux revenu en après-midi. Voici comment on présente ce lieu :

Haut lieu des papilles, institution mythique de la bonne chère, carrefour incontournable des goûts et des saveurs, référence internationale des gourmets, les Halles de Lyon-Paul Bocuse sont emblématiques de l’excellence gastronomique lyonnaise et française.

Les Halles de Lyon-Paul Bocuse
Suite à notre première visite des lieux, on peut dire que la description nous a semblé amplement justifiée. On y retournera bientôt. Promis !


À la sortie des Halles, on devait poursuivre notre excursion pour découvrir davantage la Rive Gauche du Rhône. Malheureusement, une forte pluie est venue gâcher notre plaisir. On y reviendra bientôt. Promis ! 

mercredi 18 mai 2016

Le pays des pierres dorées du Beaujolais

Un mot sur la fin de la journée d’hier. On a retiré robes de chambre et pantoufles et sommes allés faire une promenade le long des quais du Rhône à 100 m de l’appartement. Que ce fleuve est beau et majestueux ! À la nuit tombée, de nombreux badauds déambulent sur les berges joliment aménagées en observant à la fois la ville qui s’illumine au fur et à mesure que le ciel s’obscurcit et les centaines de jeunes qui sirotent leur bière ou leur vin en discutant tout doucement, sans esclandres. De retour, arrêt sur une terrasse pour finir en beauté cette journée mémorable.


Aujourd’hui, journée splendide, le mercure atteint plus de 24°C en après-midi. On a mis le cap sur la région du Beaujolais, une des plus belles régions que nous ayons visitées. Nous avons découvert une région aux paysages variés et contrastés. Nous avons surtout sillonné les routes du sud du Beaujolais aux villages lumineux et aux maisons aux pierres dorées.


Notre circuit d’environ cent kilomètres nous a conduits de Villefranche-sur-Saône à Chambost-Allières, puis de Oingt à Saint-Jean-des-Vignes en passant par Charnay et Chazay-d’Azergues. Des paysages de montagnes, de vallons, de plaines. Des villages dorés mais complètement déserts. Déception : il a été impossible de trouver un producteur de vin dont l’établissement était ouvert pour vendre ses produits. Ce n’est qu’à Lucenay que nous avons trouvé Coeur de Ferme, un magasin de producteurs où nous avons pu acheter quelques Beaujolais de viticulteurs locaux.

















Une anecdote pour terminer. Chez Coeur de Ferme, je demande au propriétaire comment identifier les meilleurs Beaujolais de la région. Après explications, il me demande :
Lui : De quel pays venez-vous ?
Moi : Du Québec, du Canada …
Lui : Ah !
Moi : Ah ? C’est l’accent ?
Lui : Oui, c’est le petit accent …
Moi : Pour nous, vous aussi, vous avez un accent …
Lui : Mais non, nous, nous n’avons pas d’accent !
Moi : Bien sûr, vous, vous avez l’accent de base, l’accent de référence de tous ceux qui parlent français dans le monde
Lui : Mais non, mais non, nous, nous n’avons pas d’accent
Moi : Bon, on y va Gigi ? On va mettre l’accent sur le souper …

mardi 17 mai 2016

Institut restaurant-école Paul Bocuse à Lyon

PBM : Belle journée ensoleillée.

L’Institut restaurant-école sous la direction du Chef Cyril Bosviel propose une cuisine contemporaine, conviviale et goûteuse, guidée par les produits du terroir. À l’Institut Paul Bocuse, 536 étudiants de 37 nationalités construisent leur avenir autour d’un enseignement technique et managérial qui les prépare aux meilleures carrières dans le monde.

C’est dans cet établissement à un coin de rue de l’appartement que nous sommes allés nous sustenter ce midi. Beau décor. Service souriant et attentif. Voici l’excellent repas que nous avons apprécié du début à la fin.



Apéritif
Apéritif élaboré par les étudiants à base de Crémant de Bourgogne et de liqueur de framboises et de pêche et soufflés au fromage.









Entrées 
Gambas rôties au romarin comme une tarte fine, aux saveurs du Sud, artichauts, copeaux de chorizo et parmesan.
Sancerre Le Clos du Roy Roger Champault








Plats
Paleron de boeuf cuit doucement comme un bourguignon, gratin de macaronis et parmesan.

Château Puech - Haut, Cuvée prestige 



Magret laqué aux épices, poire rôtie, purée pomme fruit gingembre, endive fondante rôtie, sauce Sangria.
Graves Château Ferrand Lartigue


Dessert
Ananas rôti aux épices, financier et sorbet pabana.

Chocolat de la maison Valrhona, gâteau cuit moelleux, glace vanille et sauce chocolat.
Muscat Beaumes de Venise Domaine des Bernardins




Addition, svp !