mardi 3 mai 2016

Le Vieux-Lyon

Ça sent l’été, ainsi se terminait la chronique d’hier. Aujourd’hui, ça sentait encore l’automne avec un temps nuageux et un mercure sans vitalité. Qu’à cela ne tienne, nous avons revêtu chandails et vestons et avons traversé la grande Place Bellecour voisine de notre appartement. Nous avons franchi le pont Bonaparte et sommes arrivés Place St-Jean dans le Vieux Lyon.

Cathédrale Saint-Jean
Sillonné de ruelles à l’italienne, le Vieux-Lyon marie avec grande harmonie le Moyen-Âge et la Renaissance autour de sa cathédrale. C’était autrefois le centre de la cité où se regroupaient toutes les corporations, notamment les ouvriers de la soie - on comptait 18 000 métiers à tisser à la fin du règne de François 1er. [Guide Michelin Lyon Drôme Ardèche]

Rue Saint-Jean
Nous avons déambulé lentement sur la rue Saint-Jean, l’artère principale du Vieux-Lyon qui était empruntée par les cortèges royaux et les processions religieuses. En quelques heures, nous avons découvert la cathédrale (peu impressionnante après avoir vu celles d’Amiens et de Beauvais), le jardin archéologique, la Place Saint-Jean, la Place du Gouvernement, la Place du Change, la rue Lainerie, la rue Juiverie, etc. 

La marche et le froid creusent l’appétit, c’est bien connu. Nous avons choisi un Bouchon lyonnais. Les Bouchons lyonnais sont des restaurants connus et reconnus par delà les frontières pour leur
À la Traboule
cuisine typique et traditionnelle dans un cadre simple et des plus attrayants. C’est À la Traboule que nous nous sommes attablés, un des 10 meilleurs du genre à Lyon, dit-on. Après un apéro, vin blanc et crème de violette, offert par la maison, nous avons découvert la cervelle de Canuts, le saucisson à la sauce beaujolaise et le boudin noir à la paysanne; le tout arrosé d’un pot de vin rouge que nous ne connaissions pas; on avait été prévenu que notre choix était vraiment un petit vin plus qu’ordinaire ! Malheur ! on a maintenu notre choix. On a terminé avec une pannacota au chocolat et une tarte au citron. À l’exception du vin, ce fut un excellent repas typiquement lyonnais.


Retour au bercail vers 15h30. Petite sieste. Misère ! on ne rajeunit pas.