jeudi 26 mai 2016

Lyon

En matinée, je suis parti pour faire le plein d’essence en vue de notre voyage vers la Côte-d’Azur, samedi. Grâce à mon fidèle GPS, j’ai trouvé une station service à 900 m de l’appartement. Il a fallu près d’une demie-heure pour franchir cette distance tant la circulation était lourde. Station fermée, plus d’essence, pas de ravitaillement. Au prochain feu à gauche et au cinquième feu, à droite, me dit le pompiste, il en reste sûrement là-bas. Il en restait et tout Lyon devait le savoir puisque les files d’attente étaient longues à chaque pompe. Après avoir payé, en arrivant à l’auto, je suis abordé par un jeune individu à la mine inquiétante qui me dit Je veux de l’argent pour mettre de l’essence dans mon auto garée plus loin. Je ne peux pas rejoindre ma femme au travail et j’ai oublié mon argent à la maison. Il me parlait à quelques centimètres du nez. Je lui ai demandé de reculer car j’avais besoin d’air et j’ai ouvert la portière de l’auto. Il faut s’aider quand on a un problème qu’il me crie en me poussant à l’intérieur de l’auto. Puis il est disparu sans même me dire Salam Alaykum.
Remis de mon émotion passagère, je rejoins Gigi et nous allons dîner dans un bistrot recommandé par Hélène et Marc, hier soir. Il s’agit du restaurant L’Acteur, petit restaurant bouchon d’environ 20 places toutes occupées presqu’exclusivement par des gens du quartier au moment de notre passage. Nous avons été accueillis simplement et chaleureusement. Un foie de veau sauce framboisine et un onglet de boeuf aux échalotes ont ravi nos papilles gustatives. Une tarte Tatin a couronné le tout. 

Du bistrot L’Acteur, voisin du Théâtre de Lyon, nous avons traversé la
Théâtre de Lyon
Sâone, avons grimpé la colline en funiculaire et sommes allés visiter le Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière. Ce musée retrace l’histoire de Lyon depuis la fin de la Préhistoire jusqu’au VIIe siècle. Présentation originale et pièces très intéressantes.

Neptune
De retour à la maison, l’escouade anti-émeute était présente pour contrôler une autre grande manifestation Place Bellecour. À quelques mètres du contingent de policiers, en sécurité, j’en profite pour retirer 300 € du distributeur de billets. L’atmosphère est fébrile, autour de nous, on procède à l’arrestation d’un manifestant, j’insère la carte, je compose le NIP et un message me demande de retirer ma carte. Je retire la carte et me dirige vers un autre guichet croyant que le premier avait refusé la transaction. Gisèle, restée près du premier guichet, observe les manoeuvres des policiers. Un bip attire son attention et, se retournant, elle aperçoit l’argent laissé dans le distributeur… Pas une bonne journée, on rentre au plus vite.

Il y a quelques minutes,  la foule ne se dispersant pas assez vite, les policiers sont intervenus massivement sur la Place. Maintenant, tout est calme à l’extérieur et je vais essayer de retrouver le mien à l’intérieur.