mercredi 22 juin 2016

Antibes

Un ami de longue date qui est présentement en Italie, m'écrivait hier : Vous ne lâchez pas vous non plus.  Quelle énergie vous avez!  Et quelle belle soif de savoir vous anime!  Curieuse coïncidence car, hier soir, l'énergie s'est effondrée. Comme plus capable d'aller plus loin. Plus envie de conduire dans des conditions stressantes, plus envie de marcher dans des rues tortueuses, plus envie du soleil, de la pluie, du bruit, du silence. Plus envie à en avoir la nausée. Et la nuit fut pénible. Comme une dépressionnette. Gigi a conclu : Écoute mon minou ! Pas nécessaire de tout voir. On en a vu déjà beaucoup. C'est congé aujourd'hui. La matinée à paresser, à lire, à me dire pôvre petit moi ! Et puis, comme par magie, un sursaut d'énergie a refait surface.

Joan Miró et Bernanrd Pagès
Et si on allait à Antibes, voir les papiers de Soulages et des oeuvres de Picasso ? Bin non, relaxe. Mais moi, relaxer, parfois ça m'énerve. Nous sommes donc partis à Antibes à environ 60 km par autoroute. Cette fois-ci, le musée était ouvert et les oeuvres de Soulages et de Picasso étaient bien accrochées au mur. Nous avons parcouru les salles du château Grimaldi dont une partie avait été mise à la disposition de Picasso pour
Arman (Photo Gisèle)
qu'il puisse y réaliser des oeuvres de grande dimension. On s'est fait plaisir aux yeux. Photos interdites ! Ça c'est frustant au cube. Avant de quitter les lieux, on s'est repris en photographiant sur la terrasse surplombant la mer.

En sortant du musée, arrêt chez un glacier. Rafraîchissant à 33°C.

Voilà, notre grand programme de visites et de découvertes est terminé. Demain et vendredi, on refait les valises. On trempe nos orteils dans la Méditerranée et on profite des derniers moments à Roquebrune-Cap-Martin.

Demain, petite chronique assurément.

Antibes (Photo Gisèle)
Antibes (Photo Gisèle)