lundi 27 juin 2016

Longueuil

Salut ! C'est la fin.
Beau vol de retour. Pas de turbulences. Personnel de cabine aux petits soins. Et surprise à l'arrivée, le beau-frère Jacques a fini de travailler plus tôt et nous attendait à la sortie. Merci Jacquot.

Et merci à toutes les personnes qui nous ont suivis au cours de ces trois mois (3983 pages lues). Un merci particulier à Linda et à Jean-Paul ainsi qu'à notre lecteur Français anonyme qui ont régulièrement exprimé leurs commentaires directement sur le blogue. Merci également à tous ceux et celles qui nous ont écrits par courriel.

Prochain voyage ? On y réfléchit.

dimanche 26 juin 2016

Nice

Musée des Arts asiatiques
Magnifique journée qui a commencé par un petit déjeuner généreux dans la salle à manger de l'hôtel. Retour à la chambre, lecture du journal en attendant d'aller procéder à l'enregistrement de notre vol de demain à 12h30 et imprimer nos cartes d'embarquement.

Puis, sous un soleil radieux, nous marchons jusqu'au Musée des Arts asiatiques à quelques centaines de mètres de l'hôtel. Wow ! comme disent certains. Quel musée extraordinaire ! Placé au milieu des parfums et de la verdure d'un parc, le MAA est construit sur un lac, donnant l'illusion de flotter sur l'eau. On y trouve des oeuvres de la Chine, du
Armure de samouraï
Japon, de l'Inde, de l'Asie du Sud-Est et une exposition temporaire d'oeuvres textiles de la Corée. Présentation zen. De plus, nous avons eu le bonheur d'assister et de participer à une cérémonie du thé animée par une Japonnaise en costume traditionnel. Charmante démonstration de l'art ancestral de faire le thé et de le servir. Moment et thé vraiment délicieux.

En sortant, nous nous sommes promenés dans le parc. Autre beau moment, cette promenade autour du lac, tout en écoutant le chant des oiseaux et en observant les grands cygnes noirs glisser majestueusement sur l'onde. Quelques belles échappées nous permettent d'apprécier l'architecture du musée.

Ossuaire
Retour à l'hôtel à 18 h. Rédaction de cette avant-dernière chronique et souper au restaurant de l'hôtel. Ça sent la fin de plus  en plus.






Robe de mariée coréenne



Accueil
Cérémonie du thé
Cérémonie du thé




samedi 25 juin 2016

Nice

Départ à l'heure prévue : 10 h. Réservoir presque à sec mais ça devrait être suffisant pour se rendre à l'aéroport situé à 24 km de Roquebrune. Et ç'a été. On restitue l'auto dans une condition impeccable, le voiturier informe l'hôtel de notre arrivée, on marche jusqu'au Terminal 1 pour aller à la rencontre de la navette mais nous sommes déviés par un militaire lourdement armé. On se rend compte que l'aéroport est sous tension, beaucoup de policiers, beaucoup de barrières, beaucoup de gens inquiets ne comprenant pas ce qui se passe. On a attendu 1 heure avant que les barrages soient levés et que la navette puisse nous cueillir.

Restaurant A Buteghinn'a
Voici ce que nous avons appris : ce matin, on a découvert un colis abandonné dans l'aéroport. La Sécurité a immédiatement fait évacuer les aires de départ et d'arrivée, une équipe spécialisée s'est amenée avec un robot et le colis a été désintégré sur place. Par chance, nous sommes arrivés à la fin du processus.

Dès les valises déposées dans la chambre, nous avons pris un bus qui nous a conduits dans le Vieux Nice. Et nous nous sommes empressés de nous rendre au restaurant A Buteghinn'a, dans la rue du Marché. Restaurant de spécialités niçoises exclusivement.
Menu du jour
Gisèle s'est régalée d'une assiette provençale permettant de goûter à un éventail de 14 mets provençaux et moi, j'ai dégusté une ratatouille et ses deux oeufs, autre spécialité niçoise. Un demi de rosé a permis de bien mouiller ce repas. 

Marche dans les rues de Nice pour faciliter la digestion, retour à l'hôtel, les pieds endoloris mais heureux de rentrer à l'air climatisé. Ce fut une journée torride.
Assiette provençale

Journée torride

vendredi 24 juin 2016

Dernier jour à Roquebrune-Cap-Martin

Chronique inutile. Rien à signaler. Retour sur la plage de galets. Vraiment insupportable pour nous. Trop douillets ? Trop vieux ? Trop des deux ?

Demain matin, départ vers l'aéroport de Nice à 10 h. Restitution de l'auto chez TTCar (Peugeot) à 11h. Enregistrement et valises en consigne à notre hôtel situé à deux pas de l'aéroport, le Novotel Nice Arenas Aeroport.

On met le cap sur Nice en autobus et ...

jeudi 23 juin 2016

Roquebrune-Cap-Martin

L'été semble vraiment bien installé à Roquebrune-Cap-Martin. Ciel un peu voilé mais chaleur pénétrante, si l'on peut dire. Eh oui ! Nous sommes enfin descendus à la plage et avons plus que trempé nos orteils dans la Méditerranée. Que c'est rafraîchissant ! Malheureusement, la plage de galets ne convient pas beaucoup à nos vieux pieds douillets. Qu'à cela ne tienne, nous avons bravé cet obstacle avec nos tongs et avons laissé libre cours à nos ébats ... aquatiques. On recommence l'expérience demain, c'est garanti 100%.

Outre la baignade, lents préparatifs au départ vers Nice, samedi matin.

21h02

22h16

22h32

mercredi 22 juin 2016

Antibes

Un ami de longue date qui est présentement en Italie, m'écrivait hier : Vous ne lâchez pas vous non plus.  Quelle énergie vous avez!  Et quelle belle soif de savoir vous anime!  Curieuse coïncidence car, hier soir, l'énergie s'est effondrée. Comme plus capable d'aller plus loin. Plus envie de conduire dans des conditions stressantes, plus envie de marcher dans des rues tortueuses, plus envie du soleil, de la pluie, du bruit, du silence. Plus envie à en avoir la nausée. Et la nuit fut pénible. Comme une dépressionnette. Gigi a conclu : Écoute mon minou ! Pas nécessaire de tout voir. On en a vu déjà beaucoup. C'est congé aujourd'hui. La matinée à paresser, à lire, à me dire pôvre petit moi ! Et puis, comme par magie, un sursaut d'énergie a refait surface.

Joan Miró et Bernanrd Pagès
Et si on allait à Antibes, voir les papiers de Soulages et des oeuvres de Picasso ? Bin non, relaxe. Mais moi, relaxer, parfois ça m'énerve. Nous sommes donc partis à Antibes à environ 60 km par autoroute. Cette fois-ci, le musée était ouvert et les oeuvres de Soulages et de Picasso étaient bien accrochées au mur. Nous avons parcouru les salles du château Grimaldi dont une partie avait été mise à la disposition de Picasso pour
Arman (Photo Gisèle)
qu'il puisse y réaliser des oeuvres de grande dimension. On s'est fait plaisir aux yeux. Photos interdites ! Ça c'est frustant au cube. Avant de quitter les lieux, on s'est repris en photographiant sur la terrasse surplombant la mer.

En sortant du musée, arrêt chez un glacier. Rafraîchissant à 33°C.

Voilà, notre grand programme de visites et de découvertes est terminé. Demain et vendredi, on refait les valises. On trempe nos orteils dans la Méditerranée et on profite des derniers moments à Roquebrune-Cap-Martin.

Demain, petite chronique assurément.

Antibes (Photo Gisèle)
Antibes (Photo Gisèle)

mardi 21 juin 2016

Bussana Vecchia et San Remo, Italie

Encore une autre belle journée de Côte d'Azur. On en profite pour retourner en Italie, à peu de distance.

Bussana Vecchia
On commence par un village perché qui a une histoire bien étrange, celui de Bussana Vecchia devenu village fantôme en 1887. Bussana a connu au 19e siècle quatre événements sismiques destructeurs. Le premier en 1818, le second, en 1831, un troisième en 1854. Et enfin, 33 ans plus tard, le village est à nouveau frappé par le terrible séisme ligure du 23 février 1887 encore plus fort que les précédents, d’une intensité maximale de 10 (échelle Mercalli) à l’épicentre (8 à 9 à Bussana). Ce tremblement de terre a provoqué la mort de 53 personnes et a fait 27 blessés à Bussana. 

Les habitants ont vécu de nombreux mois dans des tentes militaires au pied du village. Après quelques années d'étude et d'évaluation des coûts de reconstruction, on en arrive à la conclusion qu'il ne serait pas possible de récupérer le village. On l'abandonne et on déménage dans un nouveau quartier de Bussana en 1894.

Bussana Vecchia
Aujourd’hui, Bussana Vecchia est un village qui se visite, on peut voir encore les stigmates de ce séisme sur les constructions, et cela grâce à une poignée d’artistes venus s’y installer dès 1963. Pierre après pierre, ils ont littéralement ressuscité les ruines grâce à l’imagination, à la persévérance, à l’obstination, et au talent de cette communauté. Bussana Vecchia longtemps fantôme et insolite, qu’on peut encore croire complètement délaissé lorsqu’on l’aperçoit de loin depuis l’autoroute, accueille  25 000 visiteurs par an.

Bussana Vecchia
(Photo Gisèle)
Nous avons parcouru presque toutes les rues de ce village et avons imaginé la terreur des villageois pendant ces séismes, la douleur d'abandonner leurs maisons et leur résilience à vouloir recommencer une nouvelle vie ailleurs.

San Remo
De Bussana Vecchia, nous sommes allés à San Remo. Entre mer et montagne, au fond d'une vaste baie, San Remo est la luxueuse capitale de la Riviera ligure. Ses atouts ? Un ensoleillement presque constant, une température clémente, des hôtels et des villas, un port de plaisance, des établissements de bains, un hippodrome et, bien sûr, un casino. C'est également le principal centre du commerce des fleurs en Italie.

Après avoir réussi à trouver un parking malgré les cônes orange qui obligent à des déviations importantes qui ont déboussolé notre GPS, nous nous sommes attablés au Ristorante da Nico. Spaghetti alle Vongole (palourdes), poisson alla ligure accompagnés de vino bianco et limoncello au dessert, offert par la casa. 

San Remo
On découvre ensuite quelques rues du vieux San Remo mais la fatigue se faisant ressentir, on a pris le chemin de retour à la maison.







lundi 20 juin 2016

Vallauris, Cannes et Antibes

Journée de Côte d'Azur parfaite. Plein soleil, ciel bleu et chaleur jusqu'à 29°C en milieu d'après-midi. 

Rue principale Vallauris
Première destination, Vallauris, à 60 km de l'appartement. C'est un village de 26 000 habitants dont l'activité traditionnelle est la poterie. Picasso qui a vécu de 1948 à 1955 dans ce village s'y intéresse à la céramique et modèle 4500 pièces au cours de son séjour, ce qui a contribué à relancer l'activité artistique à Vallauris. 

En 1952, il dessine La Guerre et la Paix pour la décoration de la chapelle d'un ancien prieuré qui deviendra le Musée Picasso. Nous sommes arrivés au musée vers 11 h et avons parcouru les salles du 1er étage où sont exposées, entre autres, quelques céramiques peintes par Picasso. Ensuite, au deuxième étage on parcourt les créations du florentin Alberto Magnelli, un contemporain de Picasso. On peut suivre son œuvre qui évolue du semi-figuratif à l’abstraction pure et qui permet de comprendre les différentes phases de ses créations à travers peintures, gravures et collages. Nous étions les seuls visiteurs et la surveillante
Entrée du musée Picasso
Vallauris
nous a suivis pas à pas comme si nous étions des voleurs potentiels et pour s'assurer que nous ne prendrions aucune photo. Nous avons ensuite visité la chapelle attenante où La Guerre et la Paix de Picasso remplit tout l'espace. Oeuvre grandiose, magnifique. Il se dégage de La Guerre une impression de désordre et de chaos. Puis, la Paix illustre les joies simples de la vie dans une explosion de couleurs. Là aussi nous avons été étroitement surveillés.

OK ! J'exagère un peu !
De Vallauris, nous faisons un crochet par Cannes. Quelle erreur ! Essayer de traverser Cannes par la Croisette, c'est accepter d'être pris dans un bouchon de circulation et de ne pas voir grand-chose. Dès que nous avons réussi à nous extirper de ce magma de voitures agglutinées, nous avons mis le cap sur Antibes pour visiter un autre Musée Picasso. Habituellement, ce musée est fermé le mardi mais ... il était fermé en ce lundi. Déception. Nous y reviendrons en l'incluant dans notre parcours vers Mougins et Grasse.

Demain, Bussana et San Remo, en Italie !

dimanche 19 juin 2016

Nice et ses musées

Musée Matisse (photos interdites)
Bien reposés, nous sommes retournés à Nice pour visiter 3 musées : 
Musée Matisse
Musée d'art moderne et d'art comtemporain
Musée du Palais Lascaris
Ouf !

Dès 8 h 15, on monte dans le Bus 100 et après une correspondance, on arrive à Nice au Musée Matisse. Ce musée est consacré à l'œuvre du peintre français Henri Matisse. On dit qu'il regroupe l'une des plus importantes collections mondiales de ses œuvres ce qui permet de retracer son parcours artistique et son évolution depuis ses débuts jusqu'à ses derniers travaux. Le musée est installé dans la Villa des Arènes, une villa génoise datant du 17e siècle.

Nous avons été déçus. Aucune des grandes oeuvres de Matisse n'était exposée. Cependant, on a trouvé beaucoup d'intérêt aux séries de dessins préparatoires à ses oeuvres importantes.
Niki de Saint Phalle

On se rend ensuite au MAMAC, le Musée d'art moderne et d'art contemporain. Gisèle désirait surtout voir l'exposition temporaire de Pierre Soulages, un célèbre peintre et graveur français associé à l'art abstrait. Malheureusement, on ne pourra voir les oeuvres de Soulages qu'à compter du 25 juin.

Puisqu'on est sur place, on fait le tour de la collection permanente de ce musée.  De grands noms de l'art contemporain y sont exposés. Nous avons découvert une artiste très intéressante et
Niki de Saint Phalle
surprenante, Niki de Saint Phalle. Elle aborde l'art en autodidacte, n'a suivi aucun enseignement artistique académique, mais s'est nourrie d'abondants échanges artistiques avec ses aînés et contemporains. 

Du MAMAC, on marche vers le vieux Nice et on entre au Musée du Palais Lascaris. Le Palais Lascaris, ancienne demeure aristocratique du 17e siècle de style génois, est le monument le plus remarquable du baroque civil niçois par son escalier monumental orné de fresques et ses salons luxueusement décorés. À l’étage noble, les appartements d’apparat invitent à la découverte des plafonds ornés de fresques, de tapisseries d’Aubusson et des Flandres, de peintures, sculptures, objets et mobilier d’art des 17e et 18e siècles. À l'étage inférieur, on  découvre une
Orgue à bouche
extraordinaire collection d'instruments de musique anciens. Nous avons bien apprécié la visite de ce Palais.

Retour à la maison. À peine entrés, un appel FaceTime de Marijo et Michel, me rappelle qu'aujourd'hui, c'était la Fête des Pères. Merci et xxx.

Photos de Gisèle



Clavecin et tapisserie




Spectacle de fin de repas
sur la Méditerranée










samedi 18 juin 2016

Roquebrune-Cap-Martin

Après les efforts déployés hier à arpenter les magnifiques jardins de Béatrice et à escalader courageusement le piton rocheux de Èze, les jeunes septuagénaires que nous sommes ont pris une journée de repos bien méritée. Et pour profiter également de notre dernier samedi sur la Promenade Robert Schumann.

Plage peu fréquentée cet après-midi. Monokinis rarissimes sauf chez les hommes, bien entendu (outch !). Il fait un petit 20°C à 15h ... sur la Côte d'Azur ... un 18 juin ! Dire qu'à Montréal, on se réfugie à l'ombre. C'est le monde à l'envers !

Petite journée sans histoire à raconter, j'en profite donc publier ces trois photos. Commentaires ?

À la porte d'un édifice
à Nice, en France
À la porte d'un édifice
à Gênes, en Italie






















Dr K. Khoury
Cardiologue
Diplomé de la faculté de médecine de Marseille
Maladies du coeur et des vaisseaux
Consultations sur rendez-vous
et
VISITES À DOMICILE  !
M. Gaétan Barrette, ministre de la santé, au Québec, faudrait-il payer nos spécialistes davantage pour obtenir un tel service ?

vendredi 17 juin 2016

Saint-Jean-Cap-Ferrat et Èze

Belle journée ensoleillée et très venteuse.  Nous allons visiter la Villa Ephrussi de Rothschild à Saint-Jean-Cap-Ferrat et, au retour, nous visiterons Èze, le petit village perché.

Villa Ephrussi Rothschild
L'excellente application Ephrussi nous présente la villa ainsi : Cette somptueuse demeure et ses jardins ont été construits entre 1906 et 1912, à l'initiative de Béatrice Ephrussi de Rothschild. En parcourant la villa et les jardins, on découvre cette femme hors du commun dont le quotidien et le goût pour l'art se sont à jamais incarnés dans la villa. Née en 1864, Béatrice est la fille du baron Alphonse de Rothschild, banquier et grand collectionneur d'art. À 19 ans, Béatrice épouse Maurice Ephrussi, banquier russe, ami de ses parents et de 15 ans son aîné. Alors, elle sort beaucoup, voyage et développe sa grande originalité. Maurice joue en bourse et aux courses et perd beaucoup d'argent. Pour éviter la ruine, elle s'en sépare en 1904, à l'âge de 40 ans. L'année suivante, son père meurt et elle hérite d'une immense fortune. C'est à cette
Grand hall d'entrée
époque qu'elle décide de faire construire ce qui deviendra la Villa Ephrussi de Rothschild. Elle y viendra pendant une dizaine d'années partageant son temps entre Paris, Monaco et Deauville. En 1933, un an avant sa mort elle lègue sa Villa et la totalité de ses collections à l'Académie des Beaux-Arts.

Le mobilier, les éléments décoratifs et de nombreuses oeuvres d'art de grande valeur participent à l'élégance de cette villa. En en parcourant les pièces, on découvre un peu l'atmosphère et le raffinement qui régnaient à l'époque de Béatrice.
Jardin à la française

Quant aux jardins, ils sont une pure splendeur. Béatrice a eu recours aux plus grands architectes paysagistes de son époque pour transformer un rocher  inhospitalier en de magnifiques jardins. Ceux que nous explorons aujourd'hui ont cependant été transformés après l'époque de Béatrice. Des sentiers nous font circuler dans des jardins thématiques qui nous font voyager à travers le monde en nous ménageant de belles échappées sur la mer.

De Saint-Jean-Cap-Ferrat, on se rend à Èze, petit village perché sur un piton rocheux inaccessible en auto (pour les touristes, du moins). Les Ézasques que nous avons rencontrés sont ceux
Eze sur un piton rocheux
des commerces nombreux qui vivent de l'industrie touristique. Après avoir marché trois heures dans la villa et les jardins de Béatrice, nos ressources physiques ont été mises à rude épreuve pour atteindre le coeur du village en gravissant péniblement des centaines de marches et rues accidentées. Comme tous les villages perchés que nous avons visités, ce village est aussi très séduisant et très fréquenté par les touristes venant de tous les continents.

Fatigués, on a songé à passer la nuit à l'hôtel Château Eza.
Rue étroite et accidentée
Malheureusement, trop à la dernière minute, aucune chambre n'était disponible. Par contre, lundi prochain, deux chambres à 820 € et 1120 € étaient libres. Malheureusement encore, nous avons déjà planifié d'autres visites ces jours-là.

Fatigués et enchantés de notre journée. Plus enchantés que fatigués !



Halte dans les jardins







Lit de Béatrice









Riche collection de cactus












jeudi 16 juin 2016

Menton et Roquebrune-Cap-Martin

Journée plutôt nuageuse et pluie légère en après-midi. On n'ira pas loin aujourd'hui. Pourquoi pas à Menton, à quelques rues d'ici.

Menton est une belle petite ville réputée en tant que station balnéaire ayant le climat le plus chaud de la Côte d'Azur mais aussi, pour la qualité de ses nombreux jardins botaniques publics et privés. Il faut savoir également qu'à Menton, les citronniers poussent en pleine terre et qu'à la fin de l'hiver a lieu la Fête du citron. Cette année en février, on a fêté la 83e édition de ce carnaval.  

C'est au Jardin du Palais Carnolès que nous nous sommes rendus en fin de matinée. Dans ce jardin, qui sert d'écrin au Palais devenu musée, on trouve une collection d’agrumes plantés à partir de 1970. À la suite d’une convention signée en 1997 avec la Station de Recherche Agronomique de San Giuliano, ce jardin devint un centre d’acclimatation et de recherche. Aujourd’hui, on recense 137 variétés d’agrumes présentées sur un seul site, parmi lesquelles 24 orangers doux (citrus sinensis) 6 bigaradiers (citrus aurantium) 6 citronniers (citrus limon). L’objectif était de rassembler dans ce jardin une des plus grandes collections d’agrumes d’Europe. Situé à l'arrière du Musée des beaux-arts, ce jardin agrémenté de plusieurs sculptures contemporaines fait la joie des amateurs d'art et de plantes exotiques. On peut dire qu'il s'agit véritablement d'un lieu de tranquillité au coeur d'une ville grouillante d'activités.

À la suite de la visite, nous sommes retournés aux Halles pour effectuer quelques achats de produits bien frais. 

Pas spectaculaire comme journée mais fort agréable et reposante. Au menu, ce soir, Tarte au citron et Limoncello !!! 

Photos : Gisèle